Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi votre chien vous suit partout ? Dans la salle de bain, dans la cuisine, même quand vous allez chercher le courrier… Il vous colle aux basques comme votre ombre. Et si on regardait tout ça à travers ses yeux ?

« Je suis ton chien. Et oui, je te suis… mais j’ai mes raisons ! »

Je ne suis pas collant, je suis… loyal. Tu es mon humain de référence, mon point de repère, ma sécurité. Depuis tout petit, j’ai appris que te suivre, c’est me rassurer. Ton odeur, ta voix, ta façon de bouger : tout cela me calme.

Mais si tu veux tout savoir, il n’y a pas qu’une seule raison à mon comportement.

1. Parce que tu es mon repère

Les chiens sont des animaux de meute. Et dans la meute, on reste ensemble ! Se tenir près de toi, c’est naturel pour moi. Cela me permet de comprendre ce que tu ressens, ce que tu vas faire, et surtout… si c’est l’heure de sortir ou de manger.

2. Parce que je veux tout partager avec toi

Je t’aime. Vraiment. Le lien d’attachement que j’ai développé avec toi est puissant. Il est même comparable à celui d’un enfant envers son parent, selon certaines études scientifiques. Ce n’est pas de la dépendance… c’est de l’amour. Et qui n’a pas envie de suivre ceux qu’il aime ?

3. Parce que je m’ennuie (et tu es mon seul divertissement)

Quand tu es là, il se passe des choses. Alors je te suis, car je suis peut-être sous-stimulé. Un chien qui n’a pas assez d’activités physiques ou mentales va chercher à occuper son temps… et te coller est une bonne option. Et si on sortait jouer ?

4. Parce que je suis anxieux quand tu pars

Si je panique quand tu passes la porte, si je détruis des choses ou que j’aboie dès que tu t’éloignes, alors je souffre peut-être d’anxiété de séparation. Ce n’est pas un caprice, c’est un trouble. Dans ce cas, j’ai besoin de ton aide… et de celle d’un professionnel.

5. Parce que tu m’as (sans le savoir) appris à te suivre

Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais chaque fois que je te suis et que tu me récompenses par une friandise, une caresse ou un mot gentil, tu renforces mon comportement. C’est du conditionnement ! Pas étonnant que je recommence, non ?

Et maintenant, on fait quoi ?

Si mon comportement ne te dérange pas : parfait, on continue !

Si tu sens que c’est trop, ou que je ne sais pas rester seul, il est temps de m’aider à mieux gérer ta présence… et ton absence. Avec patience, jeux d’indépendance, et peut-être un petit coup de patte d’un éducateur canin comportementaliste.